Saint Jean-Marie Vianney Curé d’Ars (✝ 1859)

30 juillet 2021

Jean-Marie Vianney a grandi en pleine période de troubles révolutionnaires, c’est à dire aussi de persécution religieuse. Ainsi, Jean-Marie recevra sa première communion dans la clandestinité. Le jeune campagnard, qui n’a jamais fréquenté l’école, voudrait devenir prêtre mais son père est réticent. A vingt ans, il commence ses premières études, mais il est si peu doué pour les études que le séminaire de Lyon, où il a fini par entrer, décide de le renvoyer. Il parvient quand même à se présenter à l’ordination sacerdotale à Grenoble.

Après un premier ministère à Ecully, il est nommé curé dans une petite paroisse de 230 habitants : Ars, à 40 km de Lyon. Il y restera jusqu’à sa mort. Sa bonté, la joie dont il rayonne, ses longues heures de prière devant le Saint-Sacrement, impressionnent peu à peu ses paroissiens. Pour écouter, réconforter et apaiser chacun, il reste jusqu’à seize ou dix huit heures par jour au confessionnal.

Pendant les dernières années de sa vie, jusqu’à 100.000 pèlerins viendront chaque année pour entendre une parole de réconfort et de paix de la part de ce curé ignorant de tout, mais non pas du cœur des hommes ni de celui de Dieu. Complètement donné à sa tâche pastorale, épuisé, il aura ce mot vers la fin de sa vie : «  Qu’il fait bon de mourir quand on a vécu sur la croix ». Il est exaucé le 4 août 1859 quand il meurt à l’âge de 74 ans.

  • En 1815, la chapelle du Grand séminaire, à deux pas de la cathédrale, accueille l’ordination du curé d’Ars, fait patron de tous les curés du monde par Pie X en 1905. (diocèse de Grenoble).
    • Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, « patron des prêtres de France ».
    • Canonisé en 1925 par Pie XI, il sera proclamé en 1929 « patron de tous les Curés de l’univers »