Ma paroisse, un mini-diocèse ? (suite)

7 février 2020

Dimanche 9 février 2020
5e semaine du Temps Ordinaire

Quel visage et quelle vision pour les paroisses d’aujourd’hui ?
La paroisse, une réalité ecclésiale (8)

Le canon 369 définit le diocèse comme une « portion du peuple de Dieu (populi Dei Portio) confiée à un Evêque pour qu’il en soit, avec la coopération du presbyterium, le pasteur, de sorte que dans l’adhésion a son pasteur et rassemblée par lui dans l’Esprit Saint par le moyen de l’Evangile et de l’Eucharistie, elle constitue une Église particulière dans laquelle se trouve vraiment présente et agissante l’Église du Christ, une, sainte, catholique et apostolique ».
Dans cette définition, nous retrouvons le double principe d’ecclésialité.
Tout d’abord, le principe communautaire, selon lequel le diocèse est la communauté de la multitude des fidèles qui devient telle par sa relation au pasteur à qui elle est confiée et auquel elle s’attache.
D’autre part, le principe hiérarchique selon lequel le pasteur reçoit la charge de la multitude des fidèles afin de la rassembler « dans l’Esprit Saint par le moyen de l’Evangile et de l’Eucharistie », précise le canon 369.
C’est donc l’action ministérielle de l’évêque qui, dans l’Esprit Saint, fait de cette multitude de fidèles une communauté ecclésiale, une communauté de fidèles « incorporés au Christ par le baptême » et « constitués en peuple de Dieu ». Dans ce but, il reçoit la plénitude des moyens de salut pour être « maître de doctrine, prêtre du culte sacré et ministre de gouvernement ». Dans la synergie de ces deux principes, l’évêque donne à cette communauté sa plénitude ecclésiale et le diocèse est vraiment « Église particulière », c’est-à-dire parfaite réalisation de l’Église universelle.

A suivre....

P. Yannick Ferraro