Seul ou avec des enfants, comment recevoir toutes les grâces que le Seigneur veut nous donner, même par écran interposé ? Puisqu’elle nous est servie sur un plateau directement dans notre salon, le risque est grand d’y assister en restant passif. Or, même suivie sur un écran, la messe appelle une participation de toute notre personne…

• 1. Poser un acte de foi. La messe un culte rendu à Dieu ayant pour finalité de sanctifier les hommes et d’édifier le Corps du Christ qu’est l’Église (Catéchisme de l’Église catholique n°1123). Cet acte de foi, nous ne le faisons pas tout seul, mais « connectés » avec d’autres, dans une réelle communion ecclésiale. Si nous sommes avec des enfants, il est important de leur rappeler cette dimension communautaire de la messe.
• 2. Se disposer intérieurement à participer à cette messe. Et cela passe par des détails pratiques : ma tenue « endimanchée », la disposition et la décoration de mon salon (rangé, propre, un crucifix, une icône, une bougie…), le silence environnant avant de me connecter à la messe.
• 3. Se préparer à combattre les distractions. Car elles viendront ! De même que les tentations de m’absenter de l’écran, de finir telle ou telle chose, de ne revenir que pour l’homélie… Pour cela, je peux suivre les textes de la Parole de Dieu sur mon petit mensuel ou ma bible. Les enfants peuvent faire un coloriage illustrant l’évangile. Et si le téléphone sonne ou vibre, je ne réponds pas, car je suis « à la messe » !
• 4. Participer activement. En chantant, en me levant, en m’asseyant ou en me mettant à genoux, en regardant ou en fermant les yeux, en répondant aux paroles du prêtre… exactement comme si j’étais dans l’église. Avec des enfants, c’est l’occasion de répondre à leurs questions, d’attirer leur attention sur tel ou tel détail de la liturgie, de les aider à suivre leur missel, sans crainte de déranger les voisins.
• 5. Vivre une sincère communion spirituelle. Par exemple, avec cette prière du pape François : 

À tes pieds, ô mon Jésus, je m’incline et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abîme dans son néant et ta sainte présence. Je t’adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t’offre. En attente du bonheur de la communion sacramentelle, je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, pour la vie et pour la mort. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit-il.